l'italie

28 Février au 11 Mars 2020

701,24 km / 2424m D+ / 3701m D-

Devise : Couronne norvégienne : 1 € = ~10 NOK

Les premiers tours de roues effectués dans des contrées familières, voici le début de l'inconnu. Entre Pasta, plaines agricoles et Coronavirus l'aventure est au rendez-vous !

Notre départ de France sera marqué par un épisode neigeux rajoutant du piquant à la montée du Montgenèvre, mais surtout par la générosité des commerçants briançonnais qui nous ont offert des bières et des vivres dès lors que nous évoquions avec eux notre voyage (on vous recommande d'ailleurs la brasserie 3B ou et la crêperie "Aux délices" si vous passez dans le coin) !

Encouragés par de nombreux automobilistes nous égrenons les quelques lacets du Montgenèvre avant de basculer côté italien. Douce France, cher pays de notre enfance, nous nous reverrons d'ici quelques mois.

La directrice et le facteur !

Au petit matin la ville s'active pour déblayer la neige

Heureusement pour nous, très peu de neige sur la route pour accéder au col

Et un col de plus !

Ce que nous retiendrons de notre traversée de l'Italie sera, sans surprise, la richesse culturelle du pays. Chaque village traversé offre aux regards une église, un château ou autre corps de ferme qui attire le regard et nous fait voyager à l'époque de la Renaissance. En contrepoint, nous nous souviendrons aussi des vastes plaines agricoles s'étalant à perte de vue dont nous nous serions bien passés de traverser. Mais la beauté du voyage à vélo réside aussi dans l'impossibilité de faire des sauts de puces uniquement dans les lieux les plus touristiques. Cela nous a d'ailleurs permis d'être accueilli un soir dans la famille de Gabriele, Suzanna et leur fille Ilaria qui nous offriront le gîte et le couvert le temps d'une nuit !

Le sel et la neige laisseront quelques traces sur nos biclous

promenade paisible à Turin

Quelque part sous une route

Un abri sec et chauffé pour la nuit, un vrai luxe !

L'un des nombreux points d'eau permettant de se ravitailler en chemin. Eau plate ou gazeuse au choix !

30 km, deux virages

Nous appréhendions quelque peu l'Italie et l'image de pays très routiers qui lui est accolé. Certes les infrastructures routières paraissent parfois peu pensées pour le vélo et notre arrivée dans Turin ne fut pas la plus simple, nous retrouvant à quelques cheveux de circuler sur la voie rapide ! Nous découvrirons cependant qu'il s'agit aussi, étonnamment, d'une contrée de cyclistes. Nombreux seront les cyclo-sportifs à nous saluer en nous dépassant en un large peloton mais nombreux seront aussi les usagers du vélo au quotidien, utilisant leur bicyclette pour rejoindre le village d'à côté. De nombreuses pistes cyclables, plus ou moins bien aménagées, maillent d'ailleurs le territoire.

Afin d'éviter une éventuelle contraction du COVID 19 nous éviterons Milan en contournant par le Nord, préférant prendre le temps de nous arrêter à Vérone et à Venise. Si nous aurons le temps de flâner dans la première nous ne pourrons pas accéder à Venise, l’État italien ayant placé la zone en quarantaine le matin même ou nous devions nous y rendre. Nous prendrons donc un train de Vicence à Pordenone pour éviter la zone de quarantaine. Mis à part cet incident et quelques personnes portant des masques dans la rue, la vie continue sous le soleil (et la pluie parfois) italien ! Nous espérons juste ne pas avoir de problème pour traverser la frontière et rentrer en Slovénie. La suite au prochain épisode !